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Utilisé dans le traitement:
Examiné médicalement par Militian Inessa Mesropovna, Pharmacie Dernière mise à jour le 22.03.2025

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Purbac
Purbac contient deux principes actifs agissant en synergie pour renforcer l’effet antibactérien :
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Sulfaméthoxazole – une substance du groupe des sulfamides qui inhibe la synthèse de l’acide folique dans la cellule bactérienne, perturbant ainsi la reproduction des micro-organismes.
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Triméthoprime – renforce l’action du sulfaméthoxazole en bloquant l’étape suivante de la synthèse de l’acide folique. Les bactéries perdent alors leur capacité à croître et à se multiplier, ce qui entraîne leur élimination.
Cette combinaison rend Purbac efficace contre de nombreuses infections bactériennes, y compris des souches résistantes à d’autres antibiotiques.
Purbac est disponible sous plusieurs formes afin de faciliter son administration selon les besoins du patient. Le choix dépend de l’âge, de l’état de santé et de la gravité de l’infection. Par exemple, une suspension est plus adaptée aux enfants, tandis que les formes injectables sont utilisées en milieu hospitalier pour les cas graves.
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Comprimés – forme principale pour les adultes et adolescents. Un comprimé standard contient 400 mg de sulfaméthoxazole et 80 mg de triméthoprime. La version renforcée, Purbac Double Strength, contient 800 mg/160 mg. Les comprimés sont enrobés, ce qui facilite leur ingestion et améliore la tolérance gastrique.
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Suspension buvable – forme liquide prescrite plus fréquemment aux enfants. Chaque 5 ml de suspension contient 200 mg de sulfaméthoxazole et 40 mg de triméthoprime. Il faut agiter le flacon avant usage pour une répartition homogène des principes actifs. Son goût légèrement sucré facilite l’administration chez les jeunes enfants.
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Solution injectable – utilisée pour les infections sévères nécessitant une action rapide. Chaque 1 ml de solution contient 80 mg de sulfaméthoxazole et 16 mg de triméthoprime. Les injections sont administrées en milieu hospitalier sous surveillance médicale.
La forme galénique influence non seulement la commodité mais aussi la rapidité d’action : les comprimés et la suspension agissent en 1 à 4 heures, tandis que la forme injectable agit presque immédiatement.
Purbac est prescrit pour traiter diverses infections bactériennes sensibles à ses composants actifs. Il agit en inhibant la multiplication des agents pathogènes. Les médecins l’utilisent pour des infections des voies respiratoires, urinaires, gastro-intestinales, cutanées et des tissus mous.
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Infections des voies urinaires (cystite, pyélonéphrite) – combat les bactéries responsables de l’inflammation de la vessie et des reins, aussi bien en phase aiguë que chronique.
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Infections respiratoires (bronchite, pneumonie) – indiqué dans le traitement des infections bactériennes des bronches et des poumons, en particulier si les germes sont sensibles au sulfaméthoxazole et au triméthoprime.
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Infections gastro-intestinales (shigellose, salmonellose) – utile pour les infections intestinales accompagnées de diarrhée, de fièvre et de déshydratation. Purbac freine la croissance des bactéries pathogènes, ce qui facilite la guérison.
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Infections cutanées et des tissus mous (érysipèle, abcès) – utilisé pour traiter les inflammations bactériennes de la peau, les lésions purulentes et les plaies infectées.
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Toxoplasmose – infection parasitaire particulièrement dangereuse chez la femme enceinte et les personnes immunodéprimées. Purbac est alors utilisé en association avec d’autres traitements.
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Pneumonie à Pneumocystis – recommandé chez les patients immunodéprimés (par exemple, atteints du VIH) pour réduire le risque d’inflammation pulmonaire sévère due à Pneumocystis jirovecii.
Important: Purbac est efficace uniquement contre les infections bactériennes. Il n’est pas indiqué pour les maladies virales comme la grippe ou les infections respiratoires aiguës. L’automédication avec des antibiotiques peut entraîner une résistance bactérienne ; le traitement doit donc être prescrit par un professionnel de santé.
Purbac se prend par voie orale avec une quantité suffisante d’eau. La prise alimentaire n’influence pas l’efficacité du médicament, mais en cas de sensibilité gastrique, il est conseillé de le prendre après les repas pour réduire le risque de nausées ou d’irritation gastrique.
Posologie pour les adultes et adolescents (à partir de 12 ans)
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Schéma standard: 1 à 2 comprimés (400 mg/80 mg) toutes les 12 heures.
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Infections graves: la posologie peut être augmentée à 2 comprimés deux fois par jour (800 mg/160 mg).
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Durée du traitement: généralement 5 à 14 jours, selon la nature et la gravité de l’infection.
Posologie pédiatrique
La dose dépend de l’âge et de la forme galénique :
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De 6 à 12 ans: 1 comprimé toutes les 12 heures, ou 10 ml (2 cuillères à café) de suspension deux fois par jour si l’enfant ne peut pas avaler le comprimé.
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De 2 à 6 ans: 5 ml (1 cuillère à café) de suspension toutes les 12 heures.
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Moins de 2 ans: contre-indiqué avant l’âge de 2 mois en raison du risque accru d’effets indésirables.
Cas particuliers
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Prophylaxie de la pneumonie à Pneumocystis: 1 comprimé (400 mg/80 mg) une fois par jour.
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Personnes âgées: une adaptation posologique peut être nécessaire en raison de la diminution de la fonction rénale. Il est également important de surveiller le taux de potassium sanguin, car Purbac peut favoriser l’hyperkaliémie.
Durée du traitement
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Infections légères à modérées: 5 à 7 jours.
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Infections graves (pneumonie, infections urinaires compliquées): jusqu’à 14 jours.
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En cas de persistance ou d’aggravation des symptômes, consulter un médecin pour ajustement thérapeutique.
À retenir :
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Ne sautez pas de prise, sous peine de diminuer l’efficacité du traitement et de favoriser l’apparition de résistances.
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En cas d’oubli, prenez la dose dès que possible. Si l’heure de la prise suivante est proche, ne doublez pas la dose, poursuivez simplement selon le schéma initial.
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Buvez suffisamment d’eau pendant le traitement pour éviter la surcharge rénale et réduire les effets indésirables.
Avant de commencer le traitement, il est important de s’assurer que le patient ne présente pas de contre-indications à l’utilisation de Purbac. Certaines maladies et conditions médicales peuvent augmenter le risque d’effets indésirables ou rendre la prise du médicament dangereuse.
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Hypersensibilité aux sulfamides ou au triméthoprime – en cas d’antécédents d’allergie à ces substances, une nouvelle prise peut provoquer des éruptions cutanées, un œdème de Quincke ou un choc anaphylactique.
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Insuffisance hépatique ou rénale sévère – chez les patients présentant une atteinte importante de ces organes, le médicament n’est pas correctement éliminé, ce qui peut entraîner une accumulation toxique.
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Déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6PD) – une maladie génétique rare pouvant entraîner une hémolyse (destruction des globules rouges), favorisant l’anémie et d’autres complications.
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Grossesse (surtout premier trimestre et avant l’accouchement) – le médicament peut interférer avec le développement du système nerveux du fœtus, augmentant le risque de malformations congénitales. En fin de grossesse, il peut provoquer une ictère nucléaire (forme sévère de jaunisse néonatale).
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Nourrissons de moins de 2 mois – le métabolisme du médicament n’est pas encore adapté chez les très jeunes enfants, rendant son utilisation dangereuse.
Avant de prescrire Purbac, le médecin évalue l’état général du patient et les risques éventuels. En cas de contre-indication, des antibiotiques alternatifs mieux tolérés seront recommandés.
Si, pendant le traitement, des symptômes inhabituels apparaissent (éruption cutanée, difficulté respiratoire, aggravation de l’état général), il est impératif d’arrêter immédiatement le médicament et de consulter un médecin.
L’utilisation de Purbac nécessite des précautions particulières chez certains patients présentant des facteurs de risque ou une prédisposition aux effets secondaires.
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Antécédents d’allergies – si le patient a déjà eu des réactions allergiques à des médicaments ou à des aliments, il existe un risque accru d’hypersensibilité au Purbac (éruptions cutanées, prurit, œdème, voire anaphylaxie).
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Carence en acide folique – une utilisation prolongée peut réduire les niveaux de folates dans l’organisme. Cela est particulièrement important chez les personnes âgées, les femmes enceintes et les patients souffrant de troubles sanguins chroniques. Une supplémentation en acide folique peut être prescrite si nécessaire.
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Surveillance de la fonction rénale et hépatique en cas de traitement prolongé – le médicament étant principalement éliminé par les reins, une accumulation peut survenir chez les patients atteints d’insuffisance rénale. Une surveillance régulière des paramètres biologiques est donc requise.
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Risque de surinfection – l’utilisation prolongée d’antibiotiques peut favoriser la prolifération de bactéries résistantes ou de champignons, nécessitant un changement de traitement. Si les symptômes persistent ou s’aggravent, un avis médical est nécessaire.
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Photosensibilisation – Purbac augmente la sensibilité de la peau au soleil, entraînant un risque accru de coups de soleil et d’irritation cutanée. Pendant le traitement, il est recommandé d’éviter une exposition prolongée au soleil, de porter des vêtements protecteurs et d’utiliser un écran solaire.
Un suivi particulier est requis pour les patients âgés, les personnes immunodéprimées et celles sous traitements concomitants. En cas d’apparition de symptômes inhabituels ou d’aggravation de l’état de santé, il est impératif de consulter un médecin.
Purbac peut interagir avec d’autres médicaments, soit en renforçant, soit en réduisant leurs effets. Ce point est particulièrement important pour les patients polymédiqués, car certaines associations peuvent provoquer des effets indésirables graves.
Médicaments pouvant entraîner des interactions sévères avec Purbac:
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Warfarine – Purbac renforce l’action anticoagulante de la warfarine, augmentant ainsi le risque d’hémorragie. Une surveillance de l’INR (taux de coagulation) est nécessaire.
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Méthotrexate – peut augmenter la toxicité du méthotrexate, entraînant une dépression médullaire (risque d’anémie, de leucopénie et de thrombopénie). Un suivi hématologique est recommandé.
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Phénytoïne – Purbac augmente la concentration plasmatique de la phénytoïne, ce qui peut provoquer des effets secondaires tels que somnolence, vertiges, troubles de la coordination et troubles cognitifs.
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Diurétiques thiazidiques – l’association augmente le risque de thrombocytopénie (baisse des plaquettes), particulièrement chez les patients âgés. Cela peut favoriser les saignements spontanés et ecchymoses.
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Ciclosporine – Purbac peut diminuer les niveaux de ciclosporine, réduisant son effet immunosuppresseur et augmentant le risque de rejet de greffe. Les deux médicaments sont néphrotoxiques, ce qui augmente le risque d’insuffisance rénale.
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Inhibiteurs de l’ECA et suppléments de potassium (énalapril, lisinopril, captopril) – peuvent provoquer une hyperkaliémie (excès de potassium), augmentant le risque d’arythmie cardiaque.
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Antidiabétiques oraux (glibenclamide, glipizide, gliclazide) – Purbac renforce leur effet hypoglycémiant, ce qui peut provoquer une hypoglycémie sévère (vertiges, sueurs froides, évanouissements). Une surveillance glycémique est nécessaire.
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Médicaments antiépileptiques (lamotrigine, carbamazépine) – risque d’accumulation toxique, entraînant des effets secondaires neurologiques accrus.
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Digoxine – Purbac peut augmenter les taux sanguins de digoxine, particulièrement chez les patients âgés, augmentant le risque de toxicité cardiaque.
Autres interactions:
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Contraceptifs hormonaux – Purbac peut réduire l’efficacité des contraceptifs oraux. Il est conseillé d’utiliser une méthode contraceptive supplémentaire.
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Vitamine C et hexaméthylènetétramine (urotropine) – augmentent le risque de cristallurie (précipitation de cristaux dans les urines), favorisant l’irritation des voies urinaires.
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AINS (indométacine, ibuprofène, etc.) – peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de Purbac, ce qui accroît le risque d’effets indésirables.
En cas de prise concomitante de médicaments, il est impératif d’informer son médecin afin d’éviter des interactions potentiellement dangereuses.
Purbac est déconseillé pendant la grossesse et l’allaitement, car ses principes actifs peuvent affecter le développement du fœtus et la santé du nouveau-né.
Grossesse
Purbac est contre-indiqué pendant la grossesse, en particulier au premier trimestre et peu avant l’accouchement. Il peut perturber le métabolisme de l’acide folique, augmentant le risque de malformations du tube neural chez le fœtus.
À un stade avancé de la grossesse, son utilisation peut entraîner un ictère nucléaire chez le nouveau-né, une accumulation de bilirubine dans le sang pouvant provoquer des atteintes neurologiques graves.
En cas de nécessité d’un traitement antibiotique pendant la grossesse, le médecin choisira des alternatives plus sûres.
Allaitement
Purbac passe dans le lait maternel et peut provoquer chez le nourrisson jaunisse, anémie et réactions allergiques. Il est donc contre-indiqué pendant l’allaitement. Si le traitement est indispensable, la mère devra interrompre temporairement l’allaitement et recourir à une formule infantile.
Fertilité
Les données disponibles sur l’effet de Purbac sur la fertilité masculine et féminine sont insuffisantes. Toutefois, étant donné que le médicament peut perturber le métabolisme des folates, un impact théorique sur la spermatogenèse et l’ovulation n’est pas exclu.
Purbac peut entraîner des vertiges, une faiblesse générale et une diminution de la concentration, en particulier au début du traitement.
En cas d’apparition de tels symptômes, il est recommandé d’éviter de conduire des véhicules, de manier des machines ou d’effectuer des tâches nécessitant une vigilance accrue.
Chez les patients présentant des effets secondaires marqués, la conduite peut être dangereuse.
En cas de fatigue importante, troubles de la coordination ou confusion mentale, il convient d’en informer immédiatement un professionnel de santé.
Comme tout antibiotique, Purbac peut provoquer des effets indésirables touchant différents systèmes de l’organisme.
Appareil digestif
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Nausées, vomissements, diarrhée – effets secondaires les plus fréquents. Il est conseillé de prendre le médicament après les repas et de boire beaucoup d’eau.
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Douleurs abdominales, troubles digestifs – possibles lors de traitements prolongés.
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Perte d’appétit – plus rare, mais peut survenir.
Réactions allergiques
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Éruptions cutanées, démangeaisons, urticaire – manifestations allergiques fréquentes.
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Photosensibilisation – sensibilité accrue au soleil pouvant entraîner des brûlures ou irritations cutanées.
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Œdème de Quincke, choc anaphylactique – complications rares mais graves, nécessitant une prise en charge médicale urgente.
Système hématologique
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Leucopénie (baisse des globules blancs) – peut affaiblir le système immunitaire.
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Thrombopénie (baisse des plaquettes) – risque de saignements, ecchymoses et troubles de la coagulation.
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Anémie hémolytique – notamment chez les patients déficients en G6PD.
Système nerveux
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Céphalées, vertiges – fréquents en début de traitement, généralement transitoires.
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Somnolence ou agitation – plus rares, surtout chez les sujets sensibles.
Reins et appareil urinaire
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Cristallurie – formation de cristaux dans l’urine, provoquant des irritations urinaires.
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Hyperkaliémie – élévation du taux de potassium pouvant entraîner des troubles du rythme cardiaque, faiblesse musculaire et engourdissements.
Autres effets possibles
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Frissons, fièvre – peuvent survenir comme réaction au médicament.
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Douleurs musculaires et articulaires – rares, mais possibles, parfois semblables à un état grippal.
La prise de Purbac à des doses supérieures à celles recommandées peut entraîner une surdosage, dont les symptômes varient selon la quantité absorbée et la sensibilité individuelle du patient.
Symptômes principaux de surdosage
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Nausées, vomissements, diarrhée – dus à l’irritation de la muqueuse gastro-intestinale.
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Vertiges, faiblesse, confusion mentale – liés à un déséquilibre électrolytique et à la toxicité neurologique.
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Dépression médullaire – possible en cas de surdosage important. Elle peut provoquer une anémie, une leucopénie et une thrombopénie, augmentant les risques d’infections et de troubles de la coagulation.
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Cristallurie et atteinte rénale – les fortes doses de Purbac peuvent entraîner la formation de cristaux dans les urines, irritant les voies urinaires et favorisant l’insuffisance rénale.
Traitement du surdosage
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Lavage gastrique – efficace si le médicament a été pris récemment, pour limiter l’absorption.
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Diurèse forcée – administration abondante de liquides (et éventuellement de diurétiques) pour accélérer l’élimination rénale du médicament.
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Correction des déséquilibres hydro-électrolytiques – en cas de vomissements ou de diarrhée sévères, une réhydratation intraveineuse peut être nécessaire.
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Hémodialyse – envisagée dans les cas graves si les reins sont incapables d’éliminer le médicament, afin de prévenir l’intoxication systémique.
En cas de suspicion de surdosage, il est impératif de consulter immédiatement un service médical d’urgence, car certaines complications peuvent survenir plusieurs heures après l’ingestion d’une dose excessive.
Purbac est un médicament antibactérien combiné à effet bactéricide. Il détruit les bactéries en bloquant leur capacité à se reproduire.
Son action pharmacologique repose sur l’association de deux substances actives, qui agissent à deux étapes distinctes de la synthèse de l’acide folique dans la cellule bactérienne :
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Le sulfaméthoxazole inhibe la synthèse de l’acide dihydrofolique, nécessaire à la croissance et à la division cellulaire.
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Le triméthoprime inhibe l’enzyme dihydrofolate réductase, empêchant la conversion de l’acide dihydrofolique en sa forme active.
Cette action combinée bloque deux étapes successives de la synthèse des purines et des acides nucléiques, indispensables à la survie bactérienne.
Purbac est actif contre de nombreuses bactéries Gram-positives et Gram-négatives, notamment:
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Streptococcus pneumoniae
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Escherichia coli
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Klebsiella spp.
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Haemophilus influenzae
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Staphylococcus aureus
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Proteus mirabilis
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Enterobacter spp.
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Shigella spp.
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Salmonella spp.
Cette combinaison permet l'utilisation de Purbac dans diverses infections: respiratoires, urinaires, gastro-intestinales et cutanées.
Les propriétés pharmacocinétiques de Purbac expliquent son efficacité et la fréquence d'administration recommandée :
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Biodisponibilité: environ 90 %. Le médicament est rapidement et presque complètement absorbé par le tractus gastro-intestinal après administration orale.
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Concentration plasmatique maximale: atteinte en 1 à 4 heures après ingestion.
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Liaison aux protéines plasmatiques: environ 66 % pour le sulfaméthoxazole et 45 % pour le triméthoprime.
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Demi-vie d’élimination: 10 à 12 heures, ce qui permet une prise deux fois par jour.
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Métabolisme hépatique: les substances actives sont partiellement métabolisées dans le foie.
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Élimination rénale:
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Le sulfaméthoxazole est éliminé à 30–50 % sous forme inchangée,
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Le triméthoprime, à 50–60 % sous forme inchangée.
Grâce à ce mode d’élimination, Purbac est particulièrement efficace contre les infections urinaires. En cas d’insuffisance rénale, une adaptation de la posologie est nécessaire pour éviter l’accumulation.
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Agents antibactériens, combinaison de sulfamides et de triméthoprime.
Outre les principes actifs, Purbac contient des excipients garantissant la stabilité, la bonne libération des substances et la facilité d'administration.
Principaux excipients :
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Amidon – utilisé comme agent de charge pour donner forme et consistance au comprimé.
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Stéarate de magnésium – agit comme lubrifiant pour faciliter la fabrication et éviter l’agglomération des composants.
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Glycolate d’amidon sodique – favorise la désintégration rapide du comprimé dans l’estomac pour libérer les principes actifs.
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Propylèneglycol – solvant et stabilisant améliorant la solubilité de certains composants.
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Nipastat – conservateur empêchant la dégradation du produit durant le stockage.
La composition en excipients peut varier légèrement selon la forme galénique (comprimé, suspension, solution injectable).
Avant usage, il est important de vérifier la composition, notamment en cas d’allergie connue à certains excipients.
Purbac reste stable et efficace pendant 3 ans à partir de la date de fabrication. Cette durée peut varier légèrement selon la forme pharmaceutique.
Toujours vérifier la date de péremption indiquée sur l’emballage. Un médicament périmé peut perdre son efficacité ou devenir dangereux.
Pour préserver son efficacité, Purbac doit être conservé dans des conditions appropriées:
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Comprimés – à une température inférieure à 25 °C, à l’abri de l’humidité et de la lumière directe.
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Suspension buvable – au réfrigérateur (2 à 8 °C). Ne pas congeler. Agiter le flacon avant chaque utilisation.
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Solution injectable – à température ambiante, dans un endroit sombre, à l’écart des sources de chaleur.
Garder le médicament hors de portée des enfants.
Purbac est proposé sous différentes formes, chacune disposant d’un conditionnement spécifique, important pour le stockage, le délivrance correcte de la dose et la sécurité d’utilisation.
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Comprimés – conditionnés en blisters de 10 unités, insérés dans une boîte en carton. Le nombre de blisters varie selon la posologie et la durée du traitement. Les comprimés sont enrobés pour faciliter la déglutition.
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Suspension buvable – présentée en flacon de 100 ml, parfois accompagnée d’une cuillère doseuse ou d’une seringue graduée pour un dosage précis. Agiter le flacon avant chaque utilisation.
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Solution injectable – disponible en ampoules de 5 ml. Cette forme est réservée à l’usage hospitalier, car elle nécessite une administration intraveineuse et une surveillance médicale.
Avant utilisation, inspecter toujours l’emballage.
Ne pas utiliser le médicament si le blister est endommagé, si la suspension a changé de couleur, ou si des particules sont visibles dans l’ampoule.
Chez certains patients (personnes âgées ou en traitement prolongé), des précautions supplémentaires sont nécessaires lors de l’utilisation de Purbac.
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Chez les sujets âgés, une supplémentation en acide folique est souvent recommandée, car Purbac peut en réduire le taux dans l’organisme. Une carence peut provoquer anémie, fatigue et vertiges, surtout en cas de traitement prolongé.
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Ne pas utiliser de médicament périmé. Avec le temps, les principes actifs peuvent se dégrader, rendant le traitement inefficace voire dangereux.
Élimination du médicament
Les antibiotiques ne doivent pas être jetés à la poubelle ni dans les canalisations, car cela peut favoriser le développement de résistances bactériennes dans l’environnement.
Il est préférable de rapporter les médicaments non utilisés ou périmés à une pharmacie ou dans un point de collecte agréé.
Purbac est un médicament enregistré et distribué en Afrique du Sud.
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Aspen Pharmacare (Afrique du Sud).
Médicament délivré uniquement sur prescription médicale.
Pour garantir l’efficacité et la sécurité du traitement par Purbac, certaines règles doivent être strictement respectées :
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Utiliser uniquement sur prescription médicale. En tant qu’antibiotique, il nécessite une posologie précise et une durée de traitement définie. Toute modification sans avis médical est déconseillée.
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Ne pas interrompre prématurément le traitement. Même si les symptômes disparaissent, il est essentiel de poursuivre le traitement jusqu’au bout pour éviter la rechute ou la résistance bactérienne.
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Éviter l’exposition prolongée au soleil. En raison du risque de photosensibilisation, il est conseillé de porter des vêtements protecteurs et d’utiliser un écran solaire en cas d’exposition.
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Signaler tout effet indésirable. En cas d’éruption cutanée, nausée, étourdissement ou tout autre symptôme inhabituel, il faut consulter un médecin.
En respectant ces consignes, Purbac est un antibiotique efficace et sûr contre les infections bactériennes.
J01EE01 — Sulfaméthoxazole en association avec le triméthoprime
A00.9 Choléra, sans précision
A01.0 Fièvre typhoïde
A01.4 Fièvre paratyphoïde, sans précision
A02 Autres infections à Salmonella
A09 Diarrhée et gastro-entérite d'origine infectieuse présumée (dysenterie, diarrhée bactérienne)
A23.9 Brucellose, sans précision
A39 Infection à méningocoque
A42 Actinomycose
A54 Infection gonococcique
A55 Lymphogranulomatose chlamydienne (vénérienne)
A56 Autres infections à Chlamydia sexuellement transmissibles
A57 Chancre mou
A74 Autres maladies causées par Chlamydia
A75 Typhus
B49 Mycose, sans précision
B58 Toxoplasmose
B59 Pneumocystis cystis
G00 Méningite bactérienne, non classée ailleurs
G04 Encéphalite, myélite et encéphalomyélite
H60 Otite externe
H66 Otite moyenne suppurée et non précisée
H70 Mastoïdite et affections apparentées
J02.9 Pharyngite aiguë, sans précision
J03.9 Amygdalite aiguë, sans précision (angine agranulocytaire)
J06 Infection aiguë des voies respiratoires supérieures, localisations multiples et non précisées
J11 Grippe, virus non identifié
J18 Pneumonie, sans précision
J22 Infection aiguë des voies respiratoires inférieures, sans précision
J32 Sinusite chronique
J40 Bronchite, non précisée comme aiguë ou chronique
J42 Bronchite chronique, sans précision
J47 Bronchectasie
J85 Abcès pulmonaire et médiastin
J86 Pyothorax
K29.5 Gastrite chronique, sans précision
K52 Autres gastro-entérites et colites non infectieuses
K81 Cholécystite
K83.0 Cholangite
L02 Abcès cutané, furoncle et anthrax
L03 Cellulite
L08.0 Pyodermite
L08.9 Infection locale de la peau et du tissu sous-cutané, sans précision
M60.0 Myosite infectieuse
M65 Synovite et ténosynovite
M65.0 Abcès de la gaine tendineuse
M71.0 Abcès bursal
M71.1 Autre bursite infectieuse
M86 Ostéomyélite
N12 Néphrite tubulo-interstitielle, non précisée comme aiguë ou chronique
N15 Autres maladies tubulo-interstitielles du rein
N30 Cystite
N34 Urétrite et syndrome urétral
N39.0 Infection urinaire de siège non précisé
N41.9 Maladie inflammatoire de la prostate, sans précision
N49 Maladies inflammatoires des organes génitaux masculins, non classées ailleurs
N70 Salpingite et Ovarite
N73.9 Maladies inflammatoires des organes pelviens de la femme, sans précision
N74.3 Maladies inflammatoires gonococciques des organes pelviens de la femme (A54.2+)
N74.4 Maladies inflammatoires des organes pelviens de la femme dues à Chlamydia (A56.1+)
R09.1 Pleurésie
T79.3 Infection post-traumatique d'une plaie, non classée ailleurs
Z100* CHAPITRE XXII Pratique chirurgicale