Composition:
Application:
Utilisé dans le traitement:
Examiné médicalement par Oliinyk Elizabeth Ivanovna, Pharmacie Dernière mise à jour le 26.06.2023

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Urokinase 100 000 U.I. par flacon.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Traitement des occlusions artérielles et veineuses provoquées par un thrombus en formation ou récemment formé et des embolies pulmonaires, en particulier lorsqu'un traitement thrombolytique récent par la streptokinase contre-indique son emploi.
Restauration de la perméabilité des cathéters veineux (cathéters veineux centraux et cathéters de dialyse), en cas d'obstruction liée à un thrombus en formation ou récemment formé.
Traitement des occlusions artérielles et veineuses provoquées par un thrombus en formation ou récemment formé et des embolies pulmonaires, en particulier lorsqu'un traitement thrombolytique récent par la streptokinase contre-indique son emploi.
Restauration de la perméabilité des cathéters veineux (cathéters veineux centraux et cathéters de dialyse), en cas d'obstruction liée à un thrombus en formation ou récemment formé.
Cliniques :
Comme tous les agents thrombolytiques, ACTOSOLV ne doit pas être utilisé dans tous les cas associés à un risque hémorragique élevé :
· Diathèse hémorragique connue
· Traitement concomitant par des anticoagulants oraux (par exemple warfarine)
· Hémorragie sévère ou potentiellement dangereuse, manifeste ou récente
· Ulcères gastroduodénaux non cicatrisés
· Antécédents ou suspicion d'hémorragie intracrânienne
· Suspicion d’hémorragie sous-arachnoïdienne ou antécédent d'hémorragie sous-arachnoïdienne liée à un anévrisme
· Antécédent de lésion sévère du système nerveux central (par exemple néoplasie, anévrisme, intervention chirurgicale intracérébrale ou intrarachidienne)
· Massage cardiaque externe traumatique récent (moins de 10 jours), accouchement, ponction récente d'un vaisseau non accessible à la compression (par exemple ponction de la veine sous-clavière ou jugulaire)
· Hypertension artérielle sévère non contrôlée
· Endocardite bactérienne, péricardite
· Pancréatite aiguë
· Ulcères gastro-intestinaux documentés au cours des 3 derniers mois, varices œsophagiennes, anévrisme artériel, malformations artérielles ou veineuses
· Néoplasie majorant le risque hémorragique
· Hépatopathie sévère, y compris insuffisance hépatique, cirrhose, hypertension portale (varices œsophagiennes) et hépatite évolutive
· Intervention chirurgicale ou traumatismes importants au cours des 3 derniers mois. Dans certains cas particuliers où la plaie opératoire peut être parfaitement comprimée, ce délai peut être raccourci : contre-indiqué pendant 15 jours.
Biologiques :
Le traitement est contre-indiqué en cas de baisse du TP, d'allongement du temps de Howell, ou de céphaline activé à moins que ces anomalies ne soient dues à des antivitamines K ou à de l'héparine prescrites auparavant. Il convient alors d'attendre quelques heures ou éventuellement d'instaurer le traitement tout en compensant ou neutralisant le déficit.
ACTOSOLV ne doit pas être utilisé en cas d’hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Mises en garde spéciales
Comme avec tous les thrombolytiques, le bénéfice thérapeutique attendu doit être très soigneusement comparé au risque éventuel lorsque l'urokinase est utilisée dans toutes les situations à risque hémorragique élevé (voir rubrique 4.3).
Il est impératif d'éviter en cours de traitement les injections intramusculaires et ponctions artérielles (dans les zones où les artères sont incompressibles).
Précautions d'emploi
Le risque hémorragique augmentant avec l'âge, l'indication d'une thrombolyse doit être soigneusement évaluée en fonction des risques potentiels d'accident vasculaire cérébral chez le sujet âgé.
Le risque hémorragique est également accru chez la femme hypertendue de petit poids.
En l'absence d'hémorragie majeure, la demi-vie du produit étant très courte, il semble préférable de surveiller et d'attendre, sans conseiller de traitement systématique.
Si nécessaire, une administration de culots globulaires et/ou de plasma frais et/ou de cryoprécipités pourra être effectuée sous surveillance biologique.
Dans l'indication de restauration de la perméabilité des cathéters veineux (cathéters veineux centraux et cathéters de dialyse) :
Avant administration de l'urokinase, il est important de s'assurer au préalable que le dysfonctionnement du cathéter n'est pas lié à une malposition ou à une obstruction d'origine mécanique ; l'efficacité de l'urokinase n'a été démontrée que sur les occlusions d'origine thrombotique.
L'administration sous forme de perfusion doit être réservée en cas d'échec de plusieurs tentatives de désobstruction par injection directe dans le cathéter. Bien que la dose administrée en perfusion soit très inférieure aux doses délivrées dans les autres indications, s'agissant de l'administration d'un thrombolytique, il existe un risque potentiel de saignement et les contre-indications à l'administration d'urokinase doivent être respectées.
· Possibilité d'épisodes fébriles.
· Hémorragies (le plus souvent au point d'injection ou générales).
· Réaction anaphylactique.
Dans l'indication de restauration de la perméabilité des cathéters veineux (cathéters veineux centraux et cathéters de dialyse) en injection directe, le produit est supposé rester dans le cathéter ; en cas de perfusion, la dose administrée étant très faible comparée aux doses éventuellement délivrées en perfusion dans les autres indications, le risque d'hémorragies est nettement moindre.
Le risque de transmission d'agents infectieux ne peut pas être définitivement exclu lorsque sont administrés des médicaments préparés à partir de l'urine humaine.
Ceci s'applique également à des agents pathogènes jusqu'ici inconnus.
Ce risque est cependant limité par le procédé d'extraction/purification qui inclut des étapes d'élimination et/ou d'inactivation virale, dont la capacité a été validée sur des virus modèles et notamment pour le VIH, les herpès virus et les papillomavirus.
Aucun cas de contamination virale associée à l'administration d'urokinase extraite de l'urine humaine n'a été rapporté.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
L'urokinase est rapidement éliminée du sang, nécessitant son usage sous forme de perfusion.
La demi-vie est de 2 à 3 minutes : l'activité fibrinolytique subsiste pendant 10 à 15 minutes aux posologies habituelles (voie IV).
Il existe une bonne corrélation entre l'activité fibrinolytique et la dose d'urokinase administrée rapportée au poids corporel.
L'urokinase est captée essentiellement par le foie et le rein. Le foie exerce un rôle important dans la clairance de l'urokinase : la disparition de l'activité dans le plasma est ralentie chez le cirrhotique.
Cinq minutes après l'injection d'urokinase, 2,5 % sont retrouvés dans la bile sous forme d'urokinase active. Dans les urines, 2 % de la dose administrée sont retrouvés sous forme active, 80 % sous forme inactive (chez l'animal en 72 heures).
Sans objet.