Composition:
Application:
Utilisé dans le traitement:
Examiné médicalement par Militian Inessa Mesropovna, Pharmacie Dernière mise à jour le 26.06.2023

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Parmi les effets indésirables les plus fréquents lors de l'initiation du traitement, la somnolence, une confusion, des nausées et vomissements sont rapportés. Ils peuvent être transitoires mais leur persistance doit faire rechercher une cause associée ou un surdosage. La constipation en revanche ne cède pas à la poursuite du traitement. Tous ces effets sont prévisibles et nécessitent d'être traités.
La fréquence des effets indésirables possibles, indiqués ci-dessous, est définie conformément à la convention suivante :
Très fréquent (³ 1/10), fréquent (³ 1/100, ³1/1 000, ³1/10 000, Classes de systèmes d’organes Très fréquent (≥ 1/10) Fréquent
(≥ 1/100,
< 1/10)t Peu fréquent
(≥ 1/1 000,
< 1/100) Fréquence indéterminée Affections du système immunitaire Réactions anaphylactoïdes Affections psychiatriques Etat confusionnel Hallucinations Excitation
Cauchemars (plus spécialement chez le sujet âgé)
Dépendance Affections du système nerveux Somnolence
Myoclonies (risque exceptionnel en cas de surdosage ou d’augmentation trop rapide des doses chez les sujets âgés ou insuffisants rénaux) Sédation
Augmentation de la pression intracrânienne, qu’il convient de traiter dans un premier temps
Allodynie, Hyperalgésie (voir la rubrique 4.4)
Hyperhidrose Affections vasculaires Rougeur Affections respiratoire, thoraciques et médiastinales Dépression respiratoire (avec au maximum apnée) Affections gastro-intestinales Nausée
Constipation Vomissements Sécheresse buccale Affections de la peau et du tissu sous-cutané Prurit Affection du rein et des voies urinaires Rétention urinaire (notamment en cas d'adénome prostatique ou de sténose urétrale) Dysurie Troubles généraux et anomalies au site d’administration Syndrome de sevrage (abstinence)
Pharmacodépendance et syndrome de sevrage (abstinence)
L’utilisation d’analgésiques opioïdes peut être associée au développement d’une dépendance ou d’une tolérance physique et/ou psychologique. L’interruption soudaine de l’administration d’opioïdes ou l’administration d’antagonistes opioïdes peut précipiter un syndrome d’abstinence. Ce syndrome peut également survenir entre deux doses. Pour la gestion, voir la rubrique 4.4.
Les symptômes physiologiques de sevrage comprennent les symptômes suivants: courbatures, tremblements, syndrome des jambes sans repos, diarrhée, colique abdominale, nausée, symptômes semblables à ceux de la grippe, tachycardie et mydriase. Les symptômes psychologiques comprennent les symptômes suivants: humeur dysphorique, anxiété et irritabilité. Dans le cadre de la pharmacodépendance, un «état de manque» est souvent présent.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
Il s'agit d'une forme à libération immédiate.
Absorption
L'effet de premier passage hépatique est supérieur à 50 %.
La biodisponibilité des formes orales par rapport à celles administrées par voie sous-cutanée est de 50 %.
La biodisponibilité des formes orales par rapport à celles administrées par voie intraveineuse est de 30 %.
Distribution
Après absorption, la morphine est liée aux protéines plasmatiques dans la proportion de 30 %.
Métabolisme
La morphine est métabolisée de façon importante en dérivés glucuronoconjugués qui subissent un cycle entéro-hépatique. Le 6-glucuronide est un métabolite environ 50 fois plus actif que la substance-mère. La morphine est également déméthylée, ce qui conduit à un autre métabolite actif, la normorphine.
Elimination
L'élimination des dérivés glucuronoconjugués se fait essentiellement par voie urinaire, à la fois par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire.
L'élimination fécale est faible (< 10 %).
Sans objet.